La Journée Internationale des Droits de l’Enfant – Luttons contre la Faim et la Pauvreté en France et dans le Monde

20/11/2024 21/11/2024

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La Journée Internationale des Droits de l’Enfant – Luttons contre la Faim et la Pauvreté en France et dans le Monde

La pauvreté infantile : un constat alarmant

Aujourd’hui, en France, près de 3 millions d’enfants vivent sous le seuil de la pauvreté.
En 2022, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire, représentant un taux de pauvreté de 14,4 pourcent.
Ce chiffre ne prend pas en compte les personnes en situation de pauvreté résidant dans les communautés ou dans les départements d’outre-mer.

Pour ces enfants, cela signifie des repas sautés, des vêtements inadaptés pour affronter l’hiver, des cahiers manquants pour réussir à l’école. À l’échelle mondiale, la situation est encore plus dramatique : environ 1 milliard d’enfants souffrent de privations multiples, entre malnutrition, absence d’accès à l’éducation et manque de soins de santé de base. Ces chiffres, glaçants, révèlent une vérité brutale : tant que la pauvreté persiste, les droits des enfants resteront une utopie.

La pauvreté n’est pas qu’un problème économique ; elle est le socle d’un cercle vicieux qui prive les enfants de leurs droits les plus essentiels :

Accès à l’éducation : Sans fournitures adéquates ni accès à des repas scolaires, des milliers d’enfants décrochent chaque année.
Accès à la culture et aux loisirs : Ces activités, cruciales pour leur développement, restent inaccessibles pour une grande partie des familles démunies.
Droit à une alimentation équilibrée : La précarité alimentaire touche des millions d’enfants dans le monde, mettant en danger leur santé physique et mentale.
Ces inégalités frappent en premier lieu les enfants issus de familles monoparentales, immigrées ou résidant dans des quartiers défavorisés.

Un objectif pour 2030 : Eradiquer la pauvreté des Enfants

La lutte contre la pauvreté des enfants (intégrant la pauvreté des mères isolées, de certains parents sans ressources) est une urgence morale et une obligation légale pour tous les États signataires de la CIDE (La Convention Internationale des Droits de l’Enfant).
Alors, que faire ? Voici des réflexions concrètes à mettre en œuvre dès aujourd’hui et à intensifier d’ici 2030.

Changer de regard sur la Pauvreté: un devoir collectif et de priorité nationale et mondiale.

1. Garantir un revenu décent aux familles, une réflexion sur un revenu universel par exemple et renforcer les aides sociales pour les familles précaires
2. Investir massivement dans l’éducation gratuite, développer des écoles en Open Source
Rendre l’école véritablement gratuite en finançant les fournitures scolaires, la cantine et les activités périscolaires pour les familles en difficulté.
Lutter contre le décrochage scolaire grâce à un accompagnement individualisé.
3. Lutter contre la précarité alimentaire
Étendre les programmes de repas gratuits dans les écoles, y compris pendant les vacances scolaires.
Créer davantage des banques alimentaires, associations, organisations, adaptées aux besoins spécifiques des enfants et de certains parents sans ressource.
4. Favoriser l’accès à la culture et aux loisirs
Offrir des passes culture et sport gratuits pour les enfants et les parents en précarité issus de milieux modestes.
Renforcer les partenariats entre écoles, bibliothèques et associations culturelles pour démocratiser l’accès à ces activités.
5. Une approche mondiale coordonnée
La pauvreté infantile ne connaît pas de frontières. Une coopération internationale renforcée est nécessaire pour garantir un accès universel à l’éducation, notamment pour les filles, dans certains pays, souvent les premières privées d’école. Lutter contre le travail des enfants, qui prive 160 millions d’entre eux de leur enfance.
6. Accompagner les mères isolées souvent exclues de la société, les former pour devenir autonome et leur offrir un emploi pour accompagner la réussite de l’éduction de leurs enfants.
Proposer aux femmes et parents des emplois fixes, cdi, salaires convenables et non des contrats précaires qui mettent souvent des familles en situation de détresse. Mobiliser des fonds pour des programmes ciblant les enfants des régions les plus vulnérables.

7. Stopper le bashing sur les médias et réseaux sociaux des familles les plus précaires, comme les personnes aux chômage, au revenu minimum, mais proposer des solutions prioritaires pour leur trouver une formation, un emploi afin de les sortir de cette situation précaire et ainsi contribuer à baisser les chiffres de la pauvreté en France et dans le monde.

Les entreprises pourraient aussi adopter une nouvelle manière de recruter leurs candidats, à savoir faire une priorité des embauches vers des candidats les plus éloignés de l’emploi pour lutter contre la pauvreté.

Il est temps de rappeler que les enfants sont les premières victimes des choix politiques, économiques et sociaux. Chaque décision, qu’elle concerne le logement, le travail ou l’éducation, doit être évaluée à l’aune de son impact sur les plus jeunes. En reconnaissant que les droits de l’enfant ne sont pas des privilèges mais des obligations, la France et le monde peuvent encore inverser la tendance.

En cette Journée internationale des droits de l’enfant, faisons de la lutte contre la pauvreté une priorité nationale et internationale. Car chaque enfant privé de ses droits aujourd’hui est un adulte blessé de demain. Il n’y a pas de temps à perdre : 2030 est à nos portes, et la promesse d’un monde plus juste ne peut plus attendre.

D’après l’etude de l’OCDE: “Il faut plus de 6 générations en France à une personne du bas de la distribution des revenus pour en rejoindre la moyenne. Plus de 15% des adolescents de 15 ans ont de faibles compétences numéraires et de compréhension, ce qui se traduira probablement par des difficultés d’insertion dans la vie professionnelle”

Un constat catastrophique, une prise de conscience doit être mis en place pour stopper cette situation le plus rapidement possible pour tenter d’éradiquer au maximum la pauvreté en France et dans le monde, mettons nous alors un objectif, pourquoi pas: “La fin de pauvreté d’ici 2030?”.

“Une société qui nourrit pas ses enfants n’ a pas d’humanité. Cela doit être une priorité nationale et mondiale, car il n’y a pas plus précieux qu’une vie d’un enfant et d’une femme sur cette planète.”

By Les Reporters de #CoworkingChannel

Sources